MADEINFÉVRIER

La friche Lamartine fait école.

Jeudi 10 janvier, Max de la cie  Envol Distratto  a accueilli à la friche Lamartine une trentaine de volontaires issus de plusieurs classes de 3edu collège Lamartine de Villeurbanne .
Ils ont visité  nos espaces, ont abouti à la cuisine du 1er, vortex social et jovial de notre marmite à tête-art . là, el maestro de la prestidigitacion les a entourloupé d’un tour/exercicio les invitant à ouvrir leurs neurones  en listant las problémas, las soluciones et una organisacion si ils devenaient les garant d’une friche et étaient ceux qui  gestionnent.
Beau jaillissement et bel expérience d’émergence du rapport  au désordre et au froid.
Avec des sensibilités fortes pour  la signalétique, l’entretien et l’aménagement et la lumière,
ils proposent une économie appuyé sur des visites payantes, des concerts et des spectacles.
Nous invitent à l’appel aux subventions, à la location de salles et à la collecte de don  autant qu’à l’apport de compétence et la sollicitation de professionnels  bénévoles.
Avec une salle réservée aux fumeurs tout en ré-désignant les murs en blanc  par projection de peintures, Ils se déclaraient volontaires pour être spectateurs et acteurs lors de notre festival.
Quand la magie sort de la bouche de chouettes garnements bien vivants, les super astucieux  voient ça comme un signe du changement,
Loin du bore out et du burn out, restons cosy dans la ouate de notre grosse boîte.
Continuons d’expérimenter.
Tester la composition d’un collège pour 6 mois par un rituel de vote à l’atout , déléguer les gros dossiers du relogement et du rapport aux institutions  à une équipe qui gagne quasi unanimement  le choix commun et pourtant  aboutir une AG Extraordinaire  1h avant sa fin planifiée.
Savoir-être décroissant, promouvoir notre innovation frugale, se préserver du surmenage.
Permettre des coups d’action percutants, pionniers, plein de sens et de rencontres.
Mêler l’art et la science et commencer par les arts plastiques.
Se poser la question du comment sans éluder ni négliger la question du pourquoi.
Expérimenter encore, réfléchir et rendre attractive l’adhésion du futur.
Rebâtir de nouveaux  espaces,  un nouvel élan, un pas de plus vers une carrière.
Un nouveau Chiloé , un nouveau RTT, un nouvel Interligne…
Être expéditif pour se préserver, oser recomposer l’in-pensé pour s’ouvrir au multiple.
Apprendre à nouveau  et expérimenter  une nouvelle  pédagogie  de l’acquis.
Pour en faire un commun. Pour parfaire un savoir-faire comment.
Parfaire  le ne rien faire, le rien vouloir. Laisser émerger le territoire.
Innover dans le mode de rencontre, vivre un apéro- pitch, une  connexion entre porteurs de projets comme Priismcity  et des programmateurs de lieux comme la Scop- Nid DePoule et les équipes artistiques permanentes de la friche.
Finir janvier par un défilé d’étudiants en management  de la culture ou de l’innovation, de l’EAC ou de Lyon1 et valoriser l’éthique de nos rapports Employeurs/Salariés autant que la rigueur et la fragilité de nos carrières d’artiste.
Mi février s’ouvrira sur l’année du Chien de Terre , elle sera favorable  à l’optimisme et à  la chaleur des relations . L’esprit de la paix  manifestera ses signes, d’autant plus si on sait slider en open-(re)-source.
La dernière étape du cycle de la hype de gartner nous tend les bras.
2018, une multiplicité de formes mais sur la poussière intelligente, un même combat !

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[ Les éditos de MadeInLamartine sont chaque fois rédigés par des plumes différentes, ce sont des interprétations subjectives d’usagers de la Friche Lamartine. ]