rue lamartine
Depuis quelques semaines, des engins grattent et frappent.
Le 28 rue lamartine s’affaisse petit à petit, disparaît par morceaux.
LA MAPACHE, raton né au beau milieu d’un festival, est partie elle aussi.
Adieu Raton laveur, les hommes sont au labeur, bientôt rien ne sera plus de cette fresque qui m’a tant plu.
Toutes ces années de la friche Lamartine, tu as tant impressionné ma rétine !
Je sais, nos vies sont peuplées de choses éphémères, ton souvenir sera doux, ton absence amère.
Dis-moi, bel artiste, reprends du service,
sur un autre mur aveugle d’un autre quelconque immeuble,
peins pour nous éblouir de quoi nous faire sourire !
Texte et crédits photos (1e photo ci-dessous):
Bernard Lancelot
crédits photos (ci-dessous): JérômeDuprélaTour