Dans la cuisine du premier, résonnent à nouveau les “T’as pas du café ?” et autres “Je trouve pas la bouilloire…”. C’est la rentrée à la Friche Lamartine.
Habituellement, septembre ressemble à un café bien serré qui suit un sommeil réparateur. Les lamartinien.ne.s affluent, et entre deux récits de festivals ou de vacances, se retrouvent autour de leur manifestation commune, la fameuse plage de Lamartine. Le café vire en corretto.
Cette année, le rituel est bouleversé. Ce sera une série de cafés allongés. Les transats et le bar de la plage restent rangés. Les lamartinien.ne.s se retrouvent autour d’un vidéoprojecteur, de plans métrés et de crayons de papier. L’enthousiasme du festival est remplacé par l’appréhension du relogement.
Des mètres carrés avaient été supprimés de la proposition initiale de relogement en juin, quelques uns ont pu être négociés en juillet. La térébenthine est toutefois proscrite ici ; le premier étage restera clos là ; les artistes seront-ils considérés comme public ici ; quels ateliers et quels communs pourront renaître de ces cendres là ?
Quelques nouveautés rafraîchiront tout de même cet esprit studieux. Tasses de thé blanc. Léa Chorot, volontaire en service civique, viendra bientôt appuyer le travail de la coordinatrice en poste sur une mission d’appui à la vie associative et à la communication. Antoine Palmier Reynaud, en résidence à l’Atelier 17 depuis le 21 juin nous présentera ses recherches fin septembre. Quant aux équipes artistiques de spectacle vivant, elles inviteront le 02 octobre prochain les professionnels du secteur à la découverte de leurs univers, pour Made In Friche, un parcours ponctué d’une dizaine d’extraits au coeur des plateaux de création.
[ Les éditos de MadeInLamartine sont chaque fois rédigés par des plumes différentes, ce sont des interprétations subjectives d’usagers de la Friche Lamartine. ]